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5 janvier 2008 6 05 /01 /janvier /2008 17:50

Le premier séjour que j'ai fait avait été organisé par les frères missionaires des campagnes, afin de découvrir leur mission dans trois pays d'afrique (burkina, togo et bénin). Nous étions donc un groupe de 12 jeunes de toute la france, réparti deux par deux dans dans les 3 pays.
Je vous passe l'arrivée de nuit, la première nuit très courte ( raccourci par l'appel à la prière de l'imam voisin).

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Nous sommes parti dans Ouaga, pour visister un centre d'artisanat : on a pu découvrir la pratique du batik, les scultures en bronze et en bois, et la poterie.
Sur le chemin, on est abordé de toute part par les jeunes qui vendent les colliers et les cartes postales (c'est l'effet de groupes qui a fait que nous nous soyons retrouvés entourés d'une multitudes de vendeurs) ; Souleyman, 17 ans : Pendant les vacances, il vend des colliers en terre cuite qu'il fabrique. Sinon, il va à l'école et est en CM2. Son frère est professeur de djembé en france. Il me dit que le truc du Burkina c'est la communication; tout le monde se salue "bonjour", "comment ça va ", en france, personne  ne s'adresse la parole, les gens font la tête.
Après cette visite, on est revenu "aux lauriers" (là ou on a dormi) pour déjeuner, et à 14h on prenais le bus pour PAMA (extème est du burkina, frontière du bénin et du togo). La compagnie Transport Confort Voyageurs possède des bus climatisés. On est parti à l'huer, on s'est arrêté à une station Totale, et on a quitté Ouaga.
Dans le bus on a discuté avec un photographe de Kantchari venu à Ouaga pour faire développé ses photos. Sinon, il confie ses pellicule au bus et appelle le photographe qui envoie quelqu'un les chercher. Mais c'est un problèmes, il y a souvent des pertes, des photos endommagés et il ne peut faire aucune modification de couleur, ni redemander des multiples.
Il nous a expliqué tous ce qu'on voyait, les villages qu'on traversait (Zongo, Koupéla, Diapangou, Fada).
Il nous a rapidement parlés de la condition de vie des femmes africaines : "A 20 ans elles sont mariés avec plusieurs enfants. Elles ont des coépouses, et s'en trouve finalement bien parce que ça partage le travail : la maison, les enfants, les champs."
"Ce qu'il faut pour être chef de village c'est au mois 4 ou 5 femmes, pour montrer qu'on est sociable et responsable..."

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commentaires

F
4 ou 5 femmes pour un chef de village... n' est-ce pas lamême chose chez nous pour les responsables politiques ? Pourquoi croyez-vous que mon mari se présente aux élections ? ...
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