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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 19:11

J'ai souvent tiré des articles d'un site appelé lefaso.net, qui reprend des articles paru dans la presse burkinabé.

Pour avoir un autre point de vue il existe un autre site Burkina 24, qui lui s'appuie sur une équipe de rédaction et qui publie des articles et des infos sur le Burkina et sur la diaspora burkinabé.  Ils ont aussi un radio, une télé etc...

Depuis peu, ils proposent une section Blagues qui s'appuie énormément sur la parenté à plaisenterie (il y a meme une section réservée).

Vous pouvez ainsi vous initier à la culture humoristique du Faso, il faut parfois déjà être initié pour comprendre les subtilités!

Envie de découvrir? suivez mon rire hihihihihihihihi

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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 13:54

Quand on peut donner un coup de pouce sur un domino, je suis toujours prête, je vous explique?

Je voudrais vous parler d'un projet qui participe à un concours pour se voir allouer 10000€ pour le réaliser, pour cela il suffit de voter...

Ce projet est un Mini élevage de poulets pour le développement des zones rurales africaines (ouest Afrique) en milieu sachélien. C'est l'opportunité pour les participants d' augmenter sensiblement leurs ressources en leur donnant accès aux soins, à l’école, aux transports en particulier et donc l’autosuffisance alimentaire !

La porteur de projet : Marie Christine  : "Je suis technicienne d’animations rurales, avec un vécu de 16 ans dans le rural de la Côte d’Ivoire. Fondatrice de l’association de solidarité internationale LE CHOIX, je conçois-rédige- réalise avec suivi, de petits projets qui évitent un crédit bancaire aux paysans. Projets simples à réaliser pour eux avec augmentation de leurs ressources en finalité."

Motivations : Les paysans africains sont très motivés mais ne peuvent s’intéressser à un projet que s’il ne les oblige pas à des dépenses au démarrage, et s’ils sont rassurés quant à son rendement. Grâce à mon expérience en milieu rural, je peux répondre à leur demande efficacement (connaissance des coutumes et mentalités). La lutte contre la pauvreté dans ce milieu est ma principale motivation.

Le projet Cocorico consiste à faire de l’élevage de poulets de chair, avec utilisation d’une couveuse électrique. Base de 5 poules et un coq, alimentation par maïs et soja, construction du poulailler en traditionnel : en terre pour les murs, des bambous pour grillage et la paille (tiges de maïs tressées) pour le toit.
Alphabétisation, aide à la gestion et à la commercialisation sont inclus dans le projet.
Le projet de confiturerie artisanale consiste à savoir conserver les fruits saisonniers en les transformant en confitures très appréciées de la population. Fabrication et vente déjà testées par la présidente en tant que commerce personnel: gros succès.

Pour permettre la réalisation de ce projet, il faut se rendre sur cette page "Cliquez là"  et voter pour le projet N°1.

Un petit clic pourrait apporter beaucoup à toute une population... Je compte sur vous ;)

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21 août 2012 2 21 /08 /août /2012 18:22

JE vous ai déjà parlé maintes fois de Floby, artiste incontournable au Burkina Faso. Et comme nous sommes meme à 5000km toujours à l'affut des dernières nouvelles du Burkina, nous avons suivi la sortie en juin du nouvel opus de Floby. Nous avons même pu le faire venir jusqu'à nous : le nouvel album hein pas Floby!!!

Après l'avoir déjà pas mal écouté, je suis agréablement surprise. Il y a déjà pas mal de titres en français ou qui mêle français et mooré.

L'album est varié, rythmé, vraiment sympa. Alors pour vous en faire profiter un petit peu voici plusieurs titres trouvé sur Youtube et qui se trouve sur le nouvel album "Wend’nmi"

Le titre promotionnel en mooré : Saanida

 

 

Ce titre en live a été repris sur l'album bien arrangé avec des coeurs : (d'ailleurs très sympa le live juste avec la guitare!!) : C'est l'homme qui fait l'homme!

 

 

Ce titre là est plus dans la mouvance et en feat avec Smarty, artiste du groupe Yellen :

 

 

J'espère que tous ça vous a plu et que si vous passez au Burkina, vous acheterz l'album!!! ;)

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19 août 2012 7 19 /08 /août /2012 11:25

JE voulais partager avec vous un article trouver sur Lefaso.net ; cet article écrit par une femme explique les difficultés à réussir à trouver à manger à prix normal.

PS : quand je suis parti du Burkina le litre d'huile oscillait de 600 à 700F CFA...

 

Se nourrir à Ouaga : Un casse-tête chinois aujourd’hui

Ici au Faso, en particulier à Ouagadougou, s’il y a des gens qui connaissent la signification de la vie chère, ce sont bien les femmes, elles qui sont quotidiennement aux prises avec la réalité du marché, avec les prix des produits qui ne cessent de grimper, pendant que le prix de la popote dans les foyers a du mal à suivre le rythme. De cette ‘’Viim Yakanga’’, l’auteur de l’écrit ci-après en parle, fort de son expérience et victime lui aussi de la situation.

Aujourd’hui j’ai décidé de faire plaisir à ma petite famille, que dis-je à mon cher mari qui trouve qu’on mangeait mal. Alors j’ai décidé de prendre les taureaux par les cornes.

Moi femme, je rentre au marché avec en tête de faire manger à ma famille un bon riz gras comme on l’aime au Faso, munie d’une liste de tous les ingrédients nécessaires : choux, aubergines, carottes etc. Un samedi matin au marché ; je vous dis pas combien de fois j’ai fait les va-et-vient dans le marché pour avoir les condiments les moins chers en quantité et surtout en qualité.

A force de tourner j’ai commencé à râler, a parler toute seule à croire que je suis devenue folle : impossible d’acheter, les prix des condiments flambent d’une semaine à l’autre au bon vouloir des commerçantes et surtout au détriment des pauvres familles Burkinabé. D’ailleurs, qu’est ce qui ne flambe pas ?, disait l’autre. Même le prix de la petite « adjoa » qui est passé de 200FCFA à la belle époque à, je ne sais combien, aujourd’hui et elle a préféré jeter l’éponge. Bref, intéressons-nous à mes condiments.

-  Le chou, il n’y a pas de prix fixe. vous choisissez le chou que vous voulez, vous le présentez à la vendeuse et elle vous donne un prix selon le choix : 250 FCFA, 300 FCFA et même 400FCFA l’unité. Et cela de façon aléatoire.

Pour me faire comprendre pourquoi les prix étaient aussi exorbitants la vendeuse m’a confié qu’elle fixait son prix en fonction du poids et aussi en fonction de la tête de la cliente car les riches ont l’argent ; et donc, plus vous présentez bien, plus vous payez cher. C’est ainsi maintenant à Ouaga. Alors chers sœurs et frères, avant d’aller au marché, habillez vous en conséquence.

Le cas le plus flagrant s’est produit quand j’ai voulu acheter le plat de farine de maïs blanc. Savez-vous combien la vendeuse comme prix d’une assiette d’environ 1100 F CFA ? Tenez-vous bien : 1100 FCFA. Furieuse, je me suis dit au fond de moi- même que notre traditionnel to est devenue une affaire de riches. Abattue mais pas vaincue, j’ai poursuivi mon tour du marché pour voir s’il n’y avait pas mieux ailleurs. Et c’est à ma troisième vendeuse qu’on m’avancera 800F CFA comme prix pour la même assiette de farine. C’est là que je me suis fait cette idée : notre vie chère en fait est due à la mauvaise foi de certains commerçants véreux qui pensent plutôt à la maximisation de leurs profits, qu’à la souffrance de la population ; Wendé !!!!!!!! (Dieu)

Que dire de notre Benga-couscous, on ne peut plus y toucher DEH !!! Car, le plat de Benga (haricot en langue mooré) est devenu cheeeeeeeerrrrrrrrrrrr 1200FCFA, non ça c’était la semaine passée. Cette semaine, le prix vient de passer à 1300FCFA, sans parler du couscous ou de l’huile dont le litre est passé à 900 FCFA. C’est fini, le Benga n’est plus une solution de secours pour pauvres en période de soudure. C’est devenu nourriture pour riches. Mais, mangent-ils Benga-couscous ? Non !!!!!!!!!!!!!!! Il faut que les commerçants ouvrent l’œil et surtout le bon car il ya quelque chose qui ne va pas. Bref, revenons à nos ingrédients de riz gras que je voulais, je dis bien ‘’voulais’’, préparer pour ma famille si adorable car, le dynamisme qui m’animait au départ commence à s’estomper, et au fond de moi-même, j’ai commencé à bouder et tout doucement une idée commence à resurgir.

Est-ce que c’est la peine de faire du riz gras, depuis tout le temps que j’explique à l’autre, oui l’autre mon mari bien sûr, que la popote ne suffit pas et il ne comprend rien. J’aurais voulu qu’il soit là pour constater de visu ce que je vis.

Finalement, est- ce ingénieuse cette idée de préparation de riz gras. Et c’est donc, dans cet élan de découragée finie que je tombe sur ces belles tomates qui ne pouvaient que faire du bien à ma petite famille, en plus les légumes, on le sait, sont bons pour la santé et surtout les tomates sont admirables pour les yeux. C’est cela aussi la femme, on ne sait jamais à l’avance avec une femme tout ce qu’elle va ramener du marché. Quand elle rentre au marché avec une liste, il lui est impossible de finir son marché sans ajouter quelque chose d’autre et c’est d’ailleurs ce qui fait que l’on dure au marché et les hommes ne comprennent rien.

Me voilà donc devant la vendeuse de tomate. A la question, combien coûte le tas de six tomates ?, elle a répondu ‘’200FCFA’’. Bon !!!!!!!! Comme j’ai fait des études, j’ai cru pouvoir embrouiller la vendeuse avec mes longues années de MARKETING puisque le tas de quatre tomates coutent 200FCFA alors je ramasse (03) trois tas de 200 à 500FCFA au lieu de 600FCFA. Je ne vous raconte pas sa réaction et j’avais intérêt à disparaître devant elle comme j’étais venue. Juste à côté d’elle j’ai trouvé nos traditionnelles feuilles comme l’oseille, les feuilles de haricot, de ‘’Coumba’’ ( feuilles d’aubergine locale en Mooré) et je me suis dit que je change d’avis et je fais un ‘’babemda’’ (en Mooré), non, du ‘’Gonré’’ ( en Mooré), et pourquoi pas du ‘’Gnougou’’ (en Dioula).

Mais là aussi, impossible de payer les feuilles et les vendeuses trouvent que c’est la faute à la pluie car avec ses dernières fortes pluies, toutes les feuilles baignent dans l’eau il faut donc avoir de la chance pour avoir sur tes étales des belles feuilles ; et tout comme elles sont belles, elles sont aussi coûteuses.

Comment on va faire !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Allah prend pitié de nous ! Enfin, je voudrais dire que les prix flambent tellement de nos jours que le Burkinabé, jadis généreux, est devenu maintenant si égoïste et aigri qu’il est incapable de se permettre une famille élargie.

L’étape finale. Car, j’ai fini par acheter mes légumes avec une boule au ventre (car il faudrait que je jongle pour le reste de la semaine sur la popote) : le riz ; Ah mais pas n’importe quel riz, de la « brisure », les habitués savent de quoi je parle, de la vraie brisure car depuis un certain temps des petits filous ont jugé bon de réutiliser le sac de riz brisure pour nous vendre du vieux riz impropre à la consommation et sans vitamine au même prix de 12 500FCFA le sac de 25 kg. Cela uniquement pour gagner de l’argent. Qu’est ce que les commerçants ne font pas pour se faire de sous sur le dos des clients.

C’est pourquoi, je lance un vrai cri de cœur à la SONAGESS afin qu’il fasse connaître ses produits par l’ensemble de la population. C’est là où je regrette ce temps de la « révolution » qui imposait à tout fonctionnaire des produits locaux (notre cher haricot vert, que dire du bidon de lait qu’on consommait).

Moi j’ai mangé le riz gras avec ma famille toute joviale, mes enfants souriants jusqu’aux oreilles. C’est ce qui manque à beaucoup de familles aujourd’hui au Burkina Faso. Car, nombreuses sont les familles qui ont des difficultés pour assurer « correctement « le quotidien de leur famille ».

Ce sont peut-être toutes ces situations difficiles qui amènent de nombreux chefs de famille à s’adonner à la consommation de boissons frelatées pour oublier leurs soucis Qu’Allah vienne nous sauver de nos souffrances !!!!

B.

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 14:47

Comment ai-je pu passer à côté de ça! Je me le demande!!!

"Mon Faso" est un webdocumentaire réaliser l'an dernier par une photographe Anaïs Dombret et un réalisateur Sylvain Pioutaz.

C'est en fait un site sur lequel vous trouverez 6 portraits de burkinabé. 

Les auteurs ont rencontré des personnalités bien différentes dans des lieux complètement opposé et on retracé les portraits avec des photos et les interviews.

N'hésitez pas à visionner ces portraits vous aurez un vrai aperçu de la vie burkinabé, de l'ambition, de la nonchalance, du courage, du quotidien. Rien de surfait c'est tout à fait réaliste, bien monté, de magnifiques photos, un sous titrage si vous n'entendez pas bien, et des bonus en plus!

C'est mon p'tit coup de coeur de la semaine!!!


Pour y aller cliquez ici : MONFASO

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 15:53

Vous le savez tous, nous sommes rentrés en France depuis déjà un petit moment. Après une pause "bébé" je suis maintenant à la recherche d'un emploi. Cet article vaut CV et j'espère qu'à travers celui ci mon profil interpelle un éventuel employeur ou des personnes ayant des pistes de recherches! (n'hésiter pas à partager cet article autour de vous).

Je suis à la recherche d'un poste de chargée de projet ou programmes ou encore coordinateur de projet dans le domaine de la santé publique et/ou en lien avec l'Afrique de l'Ouest, ou d'un poste de chargée d'éducation pour la santé.

Mon blog peut être une partie de mon CV car j'ai souvent parlé de mon travail. Mais pour résumer, j'ai une expérience de deux ans au sein de l'OCADES CARITAS Burkina Faso comme chargée de projet de soutien nutritionnel aux personnes vivant avec le VIH. Grâce à ce poste j'ai pu acquérir des compétences administratives tant sur le plan de la gestion des ressources humaines en étant à la tête d'un équipe de plus de 30 volontaires locaux ;  tant sur le plan de la comptabilité en étant responsable de la planification du budget, des dépenses des justificsations jusqu'à l'élaboration des bilans ; enfin tant sur le plan de la communication autour du projet et de la rédaction des rapports techniques.

J'avais aussi en charge des activités plus techniques concernant la nutrition et le VIH à travers des sensibilisations et/ou des formations des populations locales.

Ainsi dans ce projet j'ai pu mettre en avant mes capacités d'adaptation, mes qualités relationnelles et j'ai aussi appris la rigueur de l'organisation et des échéances.

 

Au Burkina, j'ai eu la chance aussi de m'investir pour une grande ONG reconnue qu'est Action contre la Faim. J'ai eu à réaliser une étude sur la prise en charge du VIH surtout sur le plan nutritionnel sur deux régions ciblées afin de pouvoir proposer des actions à mettre en place par l'ONG.

 

Avant tout cela, mon cursus universitaire m'a amené à faire des stages plus ou moins long (de 3 mois à 7 mois) que j'ai effectué au Burkina. Le dernier (stage de fin d'études) a porté sur la prise en charge de la malnutrition dans un CREN urbain et un rural (MORIJA). Ce fut un stage très enrichissant dans lequel j'ai pu beaucoup m'investir en sachant réaliser le bilan nutritionnel et décider de la prise en charge necessaire pour un enfant se présentant en consultation. J'ai réalisé une étude retrospective sur les résultats obtenus avec la prise en charge en place avant celle recommandée par l'OMS.

 

J'ai eu quelques expériences de travail en France, notamment en animation d'enfants en centre de vacances, ainsi qu'avec d'adultes déficients intellectuels. Auprès de ces derniers, j'avais la responsabilité de monitrice d'internat et donc de gérer le quotidien de ces personnes et de les accompagner dans leur épanouissement.

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 16:54

Le grand gagnant du Prix du Festival du Film Humanitaire est le film Famine au Burkina Faso réalisé par Marc Dana (1968 votes)

Il est suivi par Onè Respè de Camille Rosa (1401 votes) puis de Tibetan is beautiful, de Youri Tchao et Jérémie Camus (92 votes).

Famine au Burkina Faso sera donc projeté le vendredi 8 juin 2012 à 21H au Lavoir Moderne Parisien. A cette occasion, le réalisateur se verra décerner le Prix du Festival du Film Humanitaire par les organisateurs du festival.

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4 juin 2012 1 04 /06 /juin /2012 17:51

Le Festival du Film Humanitaire, organisé chaque année par les étudiants du master Action Humanitaire Internationale et ONG de la faculté d'administration et échanges internationaux de l’Université Paris-Est Créteil, ouvrira ses portes au public du 6 au 9 juin 2012 pour la 5ème année consécutive.

Ce festival, gratuit, se veut ouvert à tous. L'objectif de cet évènement est de sensibiliser le public à l'action humanitaire et à des problématiques délaissées par les médias classiques.
Des débats-conférences succéderont aux projections, permettant à chacun de s'informer, se forger une opinion et d'exprimer son point de vue sur le monde de l'humanitaire et la question des crises oubliées.
Ensemble, transmettons un message et luttons contre l'abandon des populations !

Pour sa cinquième édition, le festival propose de mettre en lumière des crises durables, auxquelles aucune solution n'a encore pû être apportée. Aujourd’hui près de 33 pays, essentiellement africains, sont touchés par ces crises qui n’intéressent plus les médias. Pourtant, la souffrance des populations civile perdure. Ces situations complexes, installées dans la durée, compliquent la réponse humanitaire, qui n’est souvent pas adaptée, et dont les financements se font rares.
A travers ce débat, ce sont des crises, et donc des êtres humains que nous souhaitons sortir de l'oubli.

 

Pour la première fois, le Festival du Film Humanitaire a décidé d'ouvrir sa programmation à des jeunes talents.

Ainsi le film que vous avez vu (j'espère) et dont je parlais il y a quelques jours sur ce blog : "Famine au Burkina" fait partie de la sélection Jeunes Talents, et le vote est ouvert au public jusqu'au 5 juin. Le lauréat des 3 films en compétition sera projeté lors du festival.

Alors allez on clique pour le Film de Marc Dana!! ICI

Et pour les retardataires vous avez donc l'occasion de revoir ce film!!

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 15:08

Il y a quelques jours j'ai fait la connaissance virtuelle d'une jeune française qui part à al rentrée prochaine au Burkina pur donner des cours bénévolement dans un centre de formation professionnel crée cette année par l'association Agir plus Namanegzanga Burkina.

Pour rendre son projet plus concret elle veut emmener des livres scolaires et acheter des fournitures scolaires sur place afin d'étoffer ce qu'il y a déjà sur place.

C'est ainsi qu'elle m'a dirigée sur sa page "Ulule". Qu'est que c'est?? c'est un site qui permet de proposer ses projets aux financements des internautes. C'est à peu près le même principe que les artistes qui se font financés leur album...

Pour que vous compreniez mieux regarder cette vidéo et ensuite je vous conduit directement au projet qu'elle propsose!

 

 

Maintenant que vous avez compris j'espère que vous l'aiderez un p'tit peu, et si vous êtes dans la région toulousaine vous pouvez aller directement à sa rencontre!!

je compte sur vous :

Projet éducatif dans un centre de formation professionnelle

 

 


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25 mai 2012 5 25 /05 /mai /2012 17:18

La télévision est en ce moment prolifique à propos du Burkina. Ce n'est toujours pas trop dans un sens positif, mais on en parle c'est déjà ça.

Mardi prochain, Arte diffuse un documentaire de Hubert Dubois, Enfants forçats. Ce documentaire reprend une enquête commencée il ya 20 ans à travers le documentaire "L'enfance enchainée". (dossier de presse)

Le reportage montre la situation des enfants dans 4 pays : Inde, Burkina, USA et République Dominicaine.

 

Qu'en est-il au Burkina? Je ne sais pas encore ce que va dire ce reportage.

LE travail des enfants est une péroccupation au Burkina. dès 1954, le pays s’est intéressé au phénomène de travail des enfants par l’arrêté N°539 ITLS-HV. Le pays a également ratifié en 1989, la convention relative aux droits des enfants adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies. La Convention précise que chaque enfant a droit à la vie, à la survie et au développement, à la protection familiale et à l’aide spéciale pour l’enfant privé de son milieu familial, à la non discrimination, à l’accès aux soins de santé primaires, à l’éducation et à la sécurité sociale. Aussi, l’article 15 du Code du travail stipule que nul ne peut être engagé dans un travail quelconque avant l’âge de 15 ans, même comme étant apprenti. Ces actions en faveur des enfants ont été renforcées par la convention
182
de l’OIT sur les pires formes de travail des enfants, ratifiée par le Burkina Faso le 25 Mai 2001.

 

Les statistiques que j'ai trouvé sur le travail des enfants au Burkina datent de 2006, une enquête réalisée par l'Institut national de la statistique et de la démographie(INSD) : ce sont au total 1 658 869 enfants âgés de 5 à 17 ans qui mènent une activité économique au Burkina Faso. Le secteur de l'agriculture emploie 70% de ces tout-petits.

 

Il est vrai qu'on voit beaucoup d'enfants gardant les troupeaux, dans les champs avec des dabas ; mais dans les villes aussi ont trouve bon nombre d'enfants qui vendent des objets divers et variés, qui cirent les chaussures. Les uns font ça pour aider leurs parents d'autres pour pouvoir subsister, certains font ça en plus de l"école mais ils ne doivent pas être très nombreux.

J'espère que le reportage de mardi nous en dira un peu plus...

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