Non, je ne veux pas vous faire un speech écolo, mais je voulais vous parler d'un phénomène qui est en train de gagner le Burkina après quelques hésitations : le réchauffement...
Non, toujours pas le réchauffement climatique et ses conséquences dans le sens ou vous avez l'habitude de l'entendre.
Non, juste pour marquer le changement de saison qui est en train de s'opérer depuis une semaine environ.
On est passé en une nuit à des températures ou nous avions froid, c'est à dire au dessous de 25°, à des températures écrasantes au delà de 40°.
L'écart est important, et l'organisme met du temps à s'habituer, la fatigue se fait sentir (les nuits même sont pesantes de chaleur).
Ce changement de température a bien sur des conséquences :
- augmentation de la demande en énergie : bien sur car tout se qui fut arrêter d'octobre à février vient de se remettre en marche partout : ventilo, climatiseur et frigo!!
Cette augmentation d'énergie se ressent très bien, car le système électrique a du mal à gérer ça, ça se traduit donc pas des coupures d'électricité. A Ouahigouya on n’a pas trop à se plaindre, mais à Ouaga, les coupures peuvent être de plusieurs heures. Surtout que la situation en Côte d'Ivoire d'ou vient une partie de l'électricité, empire les choses!
- augmentation de la demande en eau : il est bien sur important de s'hydrater beaucoup plus que le reste du temps, mais il est souvent nécessaire de se laver très souvent afin d'avoir une sensation de fraicheur de quelques secondes. Pas sous la douche car l'eau est chaude, mais quand on en sort, en se plaçant devant le ventilo, afin d'éviter de transpirer tout de suite!
Cette augmentation de la demande entraine bien sur des coupures afin de réguler les besoins. Par chance Ouahigouya (et notre quartier) n'est pas trop touchés!
Bref, les soirées deviennent longues, c’est le moment ou l’air est à peu près respirable dehors, les midis sont font à l’ombre des nimiers (enfin pour nous) de nos voisins.
Tiens, il faut que je vous dise quand même que l’air est si chaud que lorsque je roule à midi l’air me brule le visage et les mains, comme si je touchais une casserole sur le feu !