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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 07:04

Aujourd'hui c'est l'anniversaire de mon pôpa!!!
Pour cette occasion, je vais vous parler du FECHIBA : Festival Culturel et HIppique de Barani.
Barani est situé à 337 Km de Ouagadougou, et à 25 Km du Mali.
"Le cheval est à Barani ce que le chameau est à Gorom Gorom". A Gorom Gorom, ville du nord du Burkina, dans le sahel, il existe le Festicham (festival des chameaux...)
Le cheval a toujours eu un place importante dans l'histoire du Burkina, notamment dans l'histoire mossi (un jour prochain je vous parlerai de la princesse à cheval, Yennenga...).  Ils se dressent sur les armoiries du pays, et le nom de l'équipe de foot national est quand meme "Etalons".
Ce festival existe dans le but de préserver une tradition longtemps entretenue par les Peulhs de cette région. Dans le temps, les habitants du canton de Barani, après chaque fête de Tabaski, venaient le mardi (jour habituel du marché) qui suit la fête et organisaient la cérémonie d'allégeance au chef coutumier : le Haaro.
Cette cérémonie consistait à organiser les cavaliers pour des courses hippiques, des démonstrations de montures et de dressage des chevaux, et des réjouissances populaires.
A travers ce festival, la cérémonie d'allégeance est préservé et constitue l'ouverture du festival. Au cours de la cérémonie, les gens se presse devant la cour de l'émir (Demba Sidibé). Les cavaliers dogons chauffent l'atmosphère par des coups de feu intermittents.

Ensuite, on assiste à des compétitions de meilleure monture, meilleur dresseur, de la lutte traditionnelle, démonstration de saut d'obstacles (cette année au mois, présenté par un club des environs de ouaga), des parades avec des cavaliers de différentes ethnies, une course hippique etc...
Le thème de cette année était : "Tradition hippique et développement de la filière équine" : pour magnifier le cheval et préserver cette tradition hippique qui est aussi un facteur de développement touristique, culturel, artisanal, de promotion de l'élevage et d'intégration sous régional. tout ça aura été débatu pendant deux jours!

L'émir du Boobola, porte parole du chef de BArani a dit ceci (faisant le plaidoyer pour le développement économique de la localité) : "Nous avons une culture qui n'a pas été développée parce que l'environnement est hostile. Nous avons demandé le téléphone et nous l'avons obtenu. Nous cherchons des partenaires pour la multitude de chevaux, et aussi un hippodrome et une laiterie..." A bon entendeur!!!

Je concluerai cet article par une citation du patron de la manisfestation "Le cheval au Burkina est par essence un monture, et par vocation un puissant moyen de promotion culturelle"


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