ça y est... Non je ne suis pas encore diplomée, il faut attendre encore quelques jours. Mais c'est comme si c'était fait, enfin espérons.

Retraçons cette journée ensemble :

Mardi 11 septembre (déjà ça commence bien), je passais à 14h20, et il fallait attendre que tous les autres passent le matin ; ce qui fait augmenter le stress.

Finalement, quand ce fut à moi (à 15h et des poussières), le stress était à son paroxisme. Les souvenirs de l'an passé était remontés (et ça s'était plutôt mal passé!!). J'avais préparé mon exposé sur une feuille que je n'ai finalement pas suivie et j'ai débité mon speach sans problème. Quand j'eux terminé, ma tutrice universitaire a pris la parole : "Je tiens à vous félicité pour votre travail et pour la prise de risque. Faire un stage à l'étranger n'est pas facile. votre sujet a été très bien traité et vous avez utilisé un langage de nutrition internationale (aloàrs qu'a la base j'ai jamais fait de nutrition!!")". Enfin elle a été emballé, les autres membres de jury aussi (4). Ils n'ont fait que confimé ce qu'elle a dit.

A la fin de la journée, quand tout le monde fut passé, un des professeur est venu me voir pour me dire : "je tenais à vous féliciter pour votre présentation orale, très claire, et qui a retenu l'attention de toute la salle. C'est le seul exposé pour lequel on a eu un silence de cathédrale!!"

voilà pourquoi je pense que c'est (presque) dans la poche... Il ne reste qu'a attendre les résultats le 26 ou le 27 septembre!!

Je vous rassure tout de suite, mon titre s'était juste pour l'expression.

Malgré un traitement préventif contre le palu que j'essaie de prendre assiduement chaque jour à la même heure. Je me suis retrouvé avec un aplu, que je ne croyais pas être un palu. JE vous passerais les détails. Mais le medecin que j'ai consulté m'a dit que j'ai de la chance car je fais un palu froid. C'est ce qui est le plus fréquent chez les blancs, palu froid de forme digestive (ds deux cotés hihi!!).

J'ai enfin pu voir comment on faisiat la gutte épaisse : examen permettant de compté le nombre de parasite (plsmodium falciparum : forme la plus dangereuse du palu) présent dans les globules rouges lors de la crise palustre. On fait une petite piqure au bout du doigt et on fait tomber la goutte sur une lame. Le technicien prend ensuite une autre lame et ecrase la goutte pour faire éclater les globules rouges.

La goutte épaisse s'étant révélé positive, j'ai eu droit moi aussi à mon petit traitement de palu qui lasse un gout très amer dans la bouche (quinine).

En général, les gens qui souffrent de palu ici, font soit des fortes fièvres (voilà pourquoi grands frissons!!) avec sensations de grippe, soit cette fameuse forme digestive!!

Mais rassurer j'ai été seulement fatigué, et maman je n'ai raté aucun jour de stage!! Et je suis totalement en forme maintenant...

Juste un rapide message pour vous donnez de mes nouvelles. Tout d'abord merci à tous ceux qui ont pensé à moi mercredi dernier. Eh oui, j'ai déjà passé un quart de siècle... J'ai pu fêter ça un peu un peu... Je me suis offert un concert mais qui était très naz : en fait les organisateur avient invité les artistes pour 2 concerts, arrivés ici on leur dit qu'ils en feront 4. On a attendu 3 h avant qu'ils ne montent, ils ont chantés 5 chansons en play back, et sont sortis sans salué...!!!

Sinon, je me fait rare sur le net, à cause de la fin du stage qui approche (vendredi). LE docteur, maitre se stage, est bénévol au centre, donc il vient souvent à 12h pour travailler avec nous ; juste au moment de notre pause, et de leur que je réservais pour envoyé des mails, et écrire mes articles... Le rapport devait être fini à la fin du stage, mais je pense qu'il restera quelques petits truc à paufiner...

Il me reste encore 15 jours au Burkina. Snif snif, mais je suis contente de vous revoir tous! (En attendant le prochain départ!!!!!)

Le CREN de Nobéré, très différent de Ouaga, est vraiment très intéressant. Son fonctionnement diffère un peu, et d'ailleurs suit les recommendations de l'OMs depuis bien plus longtemps. Tous les enfants souffrant de malnutrition quelle soit modéré ou sévère sont internés. L'explication est simple, en brousse les distances sont compliqués à faire, donc quand les mamans arrivent on préfère les gardées pour leur apprendre à gérer la nourriture de leur enfant. Apparement aussi les conseils oraux ne passeraient pas aussi bien qu'en ville.

En ce moment, le personnel est en effectif réduit : une infirmière, une auxilliaire, 2 animatrices, qui se relaient pour faire fonctionner le centre chaque jour. Ici il n'y a pas de consultations. Chaque cas est envoyé par un centre de santé et de promotion de la santé (CSPS) entendez par là dispensaire. Les enfants restent en moyenne deux moi, car l'objectifs du centre est de renvoyé les enfants quand ils ont retrouvé un rapport poids-pour-taille équivalent à la moyenne des enfats normaux (ctte moyenne a été calculé sur des enfants américains!)

J'ai eu la chance d'arrivée le même jour qu'un enfant souffrant d'un kwashiokor grade 3, très impressionnant.(dès que j'y arrive je balance les photos!!)

Sinon, j'ai visité un peu le village. A cette période, au marché on ne trouve presque pas de condiments. Une seule femme sur ce grand marché vendait des tomates (et pas beaucoup en plus!!). PAr contre j'ai pu acheter des oeufs à un prix défiants toutes concurrence : 3 à 100F ; à Ouaga c'est 1 pour 100F!!

Je suis revenu tranquillement avec le chauffeur de Morija, non qui n'est pas venu exprès me chercher mais qui était de passage pour des travaux au centre!!

Je suis donc à nouveau dans la civilisation!