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23 mai 2010 7 23 /05 /mai /2010 07:26
Salfo IMG 7065

Jadis un homme fit un champ dans la brousse. Quand le mil fut mûr, tous les jours les éléphants venaient le manger et l'abîmer.
L'homme ne sachant pas qui faisait cela résolut d'attendre un jour avec son sabre et de tuer qui viendrait. Il alla dans son champ et monta sur un arbre. Vers minuit deux éléphants survinrent.
L'un dit: " Je sens quelque chose ici. "
L'autre répondit: " Tu es un menteur, il n'y a rien. " Un moment après il sentit quelque chose et dit: " Ah oui! C'est vrai! Tu avais raison. "
Ils regardèrent dans l'arbre et y virent l'homme. Ils l'attrapèrent donc avec leurs trompes et le descendirent. " Qu'est-ce que tu fais ici?
- Tous les jours, on venait abîmer mon mil. Je me suis mis là pour savoir qui c'était, mais si j'avais su que c'était vous, les éléphants, je ne serais certainement pas venus. "
Les éléphant, flattés, lui dirent: " Ta réponse nous plaît. Demande-nous ce que tu veux. Nous te le donnerons. "
Alors l'homme dit: " Je n'ai besoin de rien pour moi, mais ma femme, chaque fois qu'elle a un enfant, le voit mourir. Je voudrais bien que cela n'arrive plus.
- Très bie, dit l'éléphant,je vais te donner un remède pour cela? "
Il lui donna une chaîne en fer et lui dit: " Quand tu iras chez toi, frappe la tête de ta femme avec cette chaîne. La chaîne disparaîtra alors. Et, si ta femme a un enfant ensuite, il ne mourra plus. "
L'homme revint chez lui, frappa la tête de sa femme avec la chaîne et la chaîne disparut. La femme eut ensuite un enfant. Le jour où elle accoucha, on trouva la chaîne en fer au cou de l'enfant. Clui-ci survécut.
Depuis cette époque, les femmes cherchent les remèdes pour mettre au cou de leurs enfants pour qu'ils ne meurent pas.

Salomée et Salomène

Vous aurez remarquez que sur mes zolies photos tous les enfants ont un p'tit collier. Le p'tit collier en perles blanches est très très commun! Mais on peut en voir avec des toutes petites "bourses" en peau etc...

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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 11:59

Il n'y a plus besoin de se rendre dans des veillées de prière pour voir le genre de chose qui m'a effarée. Voyez plutôt ce qui s'est passé dans un lycée jeudi matin... "On est en Afrique"...

LYCEE ESPOIR TEGAWENDE A OUGADOUGOU : 30 filles tombent mystérieusement en syncope

lycee-b9ab8.gif

Le jeudi 20 mai 2010, aux environs de 8h, une trentaine d’adolescentes s’évanouissent inexplicablement dans la cour du groupe scolaire Espoir Tegawendé au secteur 30 de Ouagadougou. Evacuées au centre médical du même secteur, les toubibs ne trouveront pas d’explications cliniques à ce mal pour le moins mystérieux. Les malades se plaignaient de maux de tête, de coeur et de difficultés respiratoires. On a recouru aux services de deux pasteurs.

Aux environs de 11h, au lycée Espoir Tegawendé, nous rencontrons des représentants des forces de l’ordre. Ceux-ci nous procurent quelques informations, corroborées avec celles de deux responsables de l’établissement. Elles indiquent que ce jeudi 20 mai 2010 aux environs de 8h, les élèves, toutes des filles, des classes de 5e, 4e et 3e ont commencé subitement à s’évanouir.

Ils ont alors attribué le phénomène à la fumée dégagée par les ordures d’une poubelle auxquelles le gardien a mis le feu. Mais cette hypothèse est battue en brèche par le fait qu’aucun garçon n’avait ce problème et que d’autres élèves ont commencé à tomber à l’extérieur du lycée dont on avait entre-temps fermé les portes. Finalement, les élèves, au nombre de 30 selon les chiffres relevés par l’établissement, se sont évanouies et 16 ont été évacuées au CSPS et au CMA du secteur 30. Au CMA, le constat est désarçonnant. Dans le hall de la salle des urgences, les parents, alertés, étaient debout, accroupis, assis, mais tous inquiets. A l’intérieur, des cris.

Des jeunes filles étalées ou assises, hébétées ou gémissant, criant, s’évanouissant, se tortillant, haletant. Comme en transe. Les infirmiers mobilisés, essayaient de les calmer de leur mieux, visiblement dépassés. Un infirmier, à qui nous demandons ce qui se passe, écarte les bras, en signe d’impuissance : "Les examens cliniques ne révèlent rien. Tout est normal. Pourtant, elles se plaignent d’avoir mal à la tête, au coeur, s’agitent, ont des palpitations, crient. On ne comprend pas." A un moment donné, elles sont toutes calmes. On autorise même certaines à s’en aller. Mais brusquement, l’une d’elles se met à crier. Aussitôt, toute la salle retentit des cris de toutes les adolescentes qui semblaient, l’instant d’avant, calmes. Celles qui étaient sur le chemin de la maison reviennent, dans les bras de leurs parents.

On apprend que deux pasteurs sont présents. Ils sont en pleine séance d’exorcisme. La fondatrice de l’établissement, qui en a suggéré l’idée, s’est refusée à tout commentaire car revenant d’un enterrement à Sabou d’où on l’a alertée. Le médecin-chef des urgences (MCU), Dr Jean-Baptiste Ouédraogo, entre deux crises collectives, peut nous recevoir. Les filles recensées sont au nombre de 28. Il n’y a aucun problème d’ordre clinique et partant, aucune explication scientifique.

Sauf quelques jeunes filles qui sont asthmatiques, les autres n’ont rien. Dr Ouédraogo n’écarte pas l’hypothèse d’une explication d’ordre mystique. "On est en Afrique." Mais le toubib nous apprend que ce n’est pas la première fois que le CMA accueille des cas pareils. En 2009, une dizaine d’élèves du lycée mixte de Goughin et de Wendmanégré ont eu le même problème. Mais le MCU rassure qu’il n’y a, en principe, aucun danger pour les victimes et que cela va passer. En effet, aux environs de 14h, le service des urgences était vide, comme si rien ne s’était passé.

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 18:46

En ce moment, l’actu perso n’est pas très prolifique ! Pas le temps de faire grand chose!!

Les journées s’enchainent à une vitesse faramineuse. Le service ou je travaille y est un peu pour quelques choses car les journées de travail commencent à 7h30 jusqu’à 18h, je ne reviens jamais à la maison à la descente car il fait trop chaud, c’est dépensé de l’énergie du temps et de l’argent pour rien… surtout quand on a la clim au service. Les samedis aussi on travaille jusqu’à 13h, ce qui fait que les week end sont trop court pour faire tout ce qu’on voudrait.

Les soirées sont souvent occupées à monter les dossiers de candidatures à divers postes.

Et tout cela se fait dans une chaleur insoutenable, parfois crevée par une ondée (on ne dira pas encore pluie car la pluie se fait légère ces derniers jours). Cette pluie est bienvenue au moment ou elle tombe, mais quelques heures après, la vapeur d’eau qui sort de la terre brulante, rend l’air étouffant. D'ailleurs le vent s'st encore levé ce soir. Il ne pleuvra surement pas sur ma tête, mais surement dans un coin dans la grande commune de Ouaga!

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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 07:25

 

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14 mai 2010 5 14 /05 /mai /2010 11:51

Après plusieurs jours d'inquiétudes, j'ai enfin récupérer l'ordi comme neuf!! C'est le cas de le dire car après un formatage, il n'y a plus de données dedans, ainsi que dans ma clé qui aura eu au passage aussi un nettoyage car elle contenait beaucoup trop de virus pour fonctionner sur l'ordi (tout neuf). Ce qui m'a vallu de perdre toutes mes photos (depuis que je suis au burkina) soigneusement enregistrées sur ma clé de secours, ainsi que la musique... Moi qui donne beaucoup d'importance aux photos, ça me fait mal, très mal... Heureusement que j'en ai mis en ligne pas mal!!!

Je suis donc à nouveau connectée, je vais reprendre le cours de mes articles!

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 07:50

Profitant de la douceur de la nuit pour respirer un peu, nous avons l’habitude de partager nos samedis soirs avec nos amis du « grain » ( du QG), Le coiffeur du quartier à une ampoule dehors qu’il n’éteint jamais, nous permettant de bénéficier d’un peu de lumière les jours sombres.

On se retrouve ne général à une dizaine, l’un d’entre nous « monte le thé ». C’est une soirée de débat souvent animés et qui commence chaque fois par un sujet de foot. Vous ai-je déjà dit que le foot est une religion ici ? Quand le sujet est bien épuisé ou que certains s’échauffent trop on dérive sur la musique, les films, les rêves de chacun, pour revenir au foot !!!

On se moque de l’un ou l’autre, on raconte de vieilles anecdotes qu’on connait déjà, on s’amuse, on rit.

Parfois certains préparent, et tout le monde plonge sa main dans le plat communautaire.

Puis quand la nuit s’avance le groupe s’étiole. La plupart partiront jouer au foot le lendemain au terrain d’à côté vers 7h30… d’autres feront la grasse mat’…

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 16:43

La semaine dernière, j’ai assisté à quelque chose d’étonnant, éprouvant et à la fois étrange.

Quand je suis rentré à la maison, on m’informe que l’Abbé Bicaba prêche le soir même à l’université, à minuit, mais qu’avant il y aura des animations. On m’a souvent parlé de ces soirées où il se passe des choses que jusque là je ne croyais pas. La curiosité nous y a poussé avec Adama et d’autres amis.

A 21h, nous nous faufilions dans la foule pour être bien placés, le terrain de foot de l’université qui accueillait l’évènement était bondé de monde (peut être 5000 personnes ?)

Quelques minutes après notre arrivée, il y eu d’abord le chapelet, puis il y eut un long moment de chants et danses très animés (ce qui m’a le plus plu). Puis un jeune est venu témoigner de la puissance de sa conversion, et enfin, un autre est venu prêcher, à la manière des protestants, faisant crié l’assemblée : « Dit à ton voisin : Jésus est là » et tout le monde en cœur « Jésus est là, Jésus est là, Jésus est là ».

A la fin de son intervention, il nous demande de lever les mains et de prier bien fort pour faire descendre le St Esprit sur chacun de nous, et demande à 4 personnes qui auraient reçue le St Esprit de s’approcher.

Pendant 5 longues min tout est calme, seulement les prières de 5000 personnes comme une berceuse. Puis un cri aigu déchire cette litanie. On me souffle « les gens commencent à tomber » (les démons, les génies sortent de leur corps, le St Esprit entre…).

La jeune fille qui a crié, tremble, elle est maintenue fortement par trois personnes qui la transportent devant la scène ou un grand espace est resté vide. Une fois déposée, elle se met à faire des mouvements incontrôlés, le corps raide elle exécute des sortes de salto en avant en arrière, jusqu’à se calmer et ne plus bouger.

Beaucoup de ces cris stridents vont percés la douce nuit (on les entendaient même de la maison à quelques 300m). Une femme devant nous, concentrée dans ses prières s’est mise à trembler, puis elle est tombée en arrière sur sa chaise, raide, dans une sorte de crise d’épilepsie ou de convulsions. On est venue la chercher et l’allonger avec les autres devant la scène.

C’est à ce moment que l’Abbé Bicaba est intervenu, demandant du calme et de la maitrise.

Il était déjà plus de deux heures du matin, Adama tombait de sommeil, et moi j’étais énormément mal à l’aise, presque un peu peur, nous sommes rentrés.

Il parait que la soirée ne s’arrête pas là et que l’Abbé fait des révélations sur les gens présents (quelqu’un opéré il y a quelques jours, s’il enlève ses compresses il n’y paraitra rien, plus de douleurs non plus ! etc…)

Avant tous ces cries inquiétant, j’ai vraiment appréciés l’ambiance de cette célébrations, mais j’ai gardé une sensation étrange de stupéfaction, d’étonnement …

 

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 17:07

o_o

je m'excuse de ne pas vous inondé avec mes articles mais mon p'tit ordi m'a laché... Il est en convalescence et j'espère qu'il pourra à nouveau vous combler de joie très prochainement.

alors n'oubliez pas de consulter mon blog tous les jours pour voir si tout est rentré dans l'ordre!!!

Merci

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 15:45

Lundi, premier jour de la semaine, la chaleur est déjà écrasante à 8h du matin, comme les jours qui l'ont précédé.

Vers 15h, le ciel change de couleur, rougit au loin, ce voile rouge (la poussière) se rapproche très rapidement, le vent se lève, la pluie se prépare, une grande pluie!

Il goutte (il pleut un peu!), puis plus rien, le calme avant la tempête...

Un déluge s'abat sur Ouaga. L'eau monte vite dans la rue, bientôt les passant en ont jusqu'au mollet, les motos calent.

L'émotion et l'inquiétude est palpable, les gens surveillent la rue, le souvenir du premier septembre est encore très frais...

Mais vers 18h15, la pluie se calme, l'eau redescend, les gens sortent de leur abris pour vite regagner leurs maisons.

 

Je remonte mon pantalon, et part rejoindre la station de taxi toute proche : pas de taxi, mais plus de 50 clients les pieds dans l'eau, certains tiennent meme leur chaussure à la mains (pour ceux qui ont eu la chance que ce ne soit pas emporté par le courant).

Les taxis qui approchent sont déjà en surcharge (6 passagers), mais sont quand meme pris d'assaut.

Je m'éloigne un peu, en suivant un petit groupe, et par cahnce j'arrive à me coincé aussi dans u taxi.

Sur les voies les gens roulent "au hasard" (plus que d'habitude), personnes ne respectent les feux, et le pauvre policier appelé pour renforcer le feux a du mal à se faire respecter.Sur la grande avenue de plusieurs km (charles de gaulle), c'est l'embouteillage monstre, deux feux ne marchent pas suite à des coupures, et la circulation est très ralenti.

J'arrive finalement à rejoindre la maison, dans le noir et le calme, en 45min  (habituellement en 10 min!).

J'ai presque touché du doigt l'angoisse du 1er septembre, et comprend la chance que j'ai eu d'être à OHg à cette période!

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24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 19:17

Episode 3 (malheureusement l'épisode 2 n'est pas disponible sur le net).

 

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