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3 octobre 2010 7 03 /10 /octobre /2010 07:21
Pour faire écho à la vidéo de la semaine dernière, voici la vidéo de Jasmine, ancien pensaionnaire du centre maternelle de Bobigny.

Jasmine vit à Bobigny. Elle a un fils de 4 ans et une fille de 2 ans 1/2. Elle a quitté le centre maternel "La Chrysalide" en octobre dernier.
"Du courage !", c'est ce que lui a lancé soeur Emmanuelle, rencontrée le premier jour de son arrivée. Au début, Jasmine s'est senti très seule et un peu perdue, avec son enfant. Mais rapidement, avec toute l'équipe du centre maternel, elle a travaillé sur elle-même, sur son parcours...Puis, petit à petit, la confiance est revenue, grâce à tous les gens qui l'ont soutenu. Commencer à travailler a été un véritable déclic. Pour ses enfants, le centre maternel, était un réel bonheur, avec une chambre, une crèche et une espace pour jouer. Jasmine apprécie le fait d'avoir été préparée à l'autonomie. "Tout le monde mérite d'avoir cette chance" répète t-elle.

Aujourd'hui, Jasmine vit avec ses enfants dans un appartement à Bobigny. Grâce au centre maternel et à Asmae, elle a su trouver sa place en tant que femme et en tant que mère.

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1 octobre 2010 5 01 /10 /octobre /2010 08:26

Il n'a plu qu'une fois en une semaine!! on arrive au bout de la saison des pluies. La chaleur lourde est revenue : 35°C, température ressentie : 39°C... pour jeudi! Pffff

Heureusement les nuits sont encore fraiches, mais ce n'est plus que quelques jours!

On dit des pluies d’en ce moment que ce sont les pluies des arachides. Ces quelques pluies plus rares et cette chaleur favorisent les arachides. Les arachides fraiches ont déjà commencé à apparaitre sur les étales, mais les grandes quantités de récolte seront pour les prochains jours. S’en suivront le haricot, le maïs, le mil d’ici le début du mois d’octobre pour la plupart des régions.

La saison des pluies est assez désagréable quand on ne sait pas quand la pluie va s’arrêter, et qu’il est difficile de pouvoir rester sous la pluie vu la violence de celle-ci, donc les activités sont ralenties, l’accessibilité des services et maisons devient difficile et les moustiques se reproduisent à la seconde, on met 4 jours à faire sécher son linge qui séchait en une heure quelques semaines auparavant.

Mais la saison des pluies c’est une chaleur est supportable, presque agréable, les soirées sont fraiches et les nuits encore plus, on peut s’emmitoufler dans un pull ou dans sa couverture, le paysage devient un peu plus luxuriant et ce sont les vacances scolaires.

Fin de saison des pluies signifie aussi rentrée scolaire.

C’est aujourd’hui la rentrée scolaire officielle même si la plupart des enfants ne reprendront que lundi…

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30 septembre 2010 4 30 /09 /septembre /2010 12:28

Ça y est ma mission de 2 mois et demi (prolongé à 3 mois) arrive à son terme aujourd'hui.  Comme vous le savez déjà ma mission s’est bien passée et apparemment on a été content de mon travail. C’est important car c’était ma première expérience de « consultation » et c’est domaine assez ouvert ci, donc ça m’ouvre de nouvelles opportunités ; et surtout c’est une première expérience dans une grande ONG française et internationale qui m’ouvre des portes pour des postes dans d’autres grandes ONG (avec maintenant une expérience de terrain intéressante pour de postes bien placé !).

Bref, pendant que je réalisais mon étude (VIH-nutrition), le projet ou je travaillais à Ouahigouya a été renouvelé.

Ainsi donc un an après la fin de mon contrat, on me propose de reprendre les rennes de ce projet qui a subi quelques modifications, et ce pour une année.

Après avoir quitté Ouahigouya en janvier, voilà que nous repartons nous installer là bas…

Le changement sera rapide car lundi je commence le travail (que j’ai déjà pas mal lancé par téléphone, déplacement et par mail !)

 

 

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 16:25

J’utilise très souvent des termes qui me paraissent naturel, mais qui ne sont peut être pas très clair pour vous ? Aujourd’hui je vais tenter de faire un petit point d’explication sur les commerces.

Alors commençons par le petit commerce de proximité : la Boutique... Très fréquentée cette boutique (ou quelle soit). On en trouve dans presque tous les 6 m (les rues), elles vendent un peu de tout : bonbons, cigarettes, huile, sucre, piles, lotus, anti moustiques, pétrole, cartes de recharges téléphonique, pain parfois l’eau fraiche. Elles sont ouvertes très tôt et ferment très tard. C’est le vrai petit coin de dépannage, mais peuvent être le coin des bonnes affaires pour les boutiques un peu grandes qui vendent souvent moins cher que dans les alimentations (à voir après).

 

Le kiosque : le kiosque est comme la boutique, un peu partout dans les rues. Au kiosque on trouve à manger et principalement le petit déjeuner : thé, café, chicorée, sandwich à la viande, au poisson, à l’avocat, pain beurré, yaourt, parfois des jus et de l’eau fraiche, et souvent aussi des plats comme le riz sauce ou la soupe. On peut simplement venir y acheter son pain aussi.

 

L’alimentation : ça correspond en fait à une épicerie, mini « super marché », ou on trouve les boites de conserves, les pates (c’est bon comme là bas dit !), les biscuits, les épices, les journaux, les produits frais : beurre, lait, quelques fromages, et les yaourts, ainsi que les produits d’hygiène, et d’entretien, et le vin !! Les prix sont d’ordinaire assez abordables, mais parfois il vaut mieux comparer les prix de  l’une à l’autre afin de trouver le meilleur marché.

 

Le super marché ici c’est une petite chaine de magasin libanais : Marina Market (on trouve un ou deux concurrents, mais pas aussi présent dans la ville de Ouaga). Là c’est beaucoup plus fourni, avec les marques que l’on connait en France, on trouve aussi un rayon boucherie, fromagerie. Mais là côté prix ça n’a rien à voir et ça n’est pas à la portée de tout le monde.

 

Le restaurant : oui, on mange très facilement au restaurant ici, mais ce n’est pas comme vous l’entendez. Les restaurants en général (sauf bien sur les hauts de gammes) proposent des plats simples à pas cher : riz sauce, riz gras, spaghetti, ragout etc… dans des prix variant de 300 F à 1000F.

Les restaurants par terre : c’est ainsi qu’on appelle les femmes qui vendent la nourriture au bord de la route : une table, de grandes bassines/ marmites pleines de riz et de sauces, et de poissons, parfois quelques bancs et tables…

 

Enfin on trouve tonnes de petits commerces : le tailleur (couturier), le soudeur, le cordonnier (le mien fait des miracles avec les chaussures !), le mécanicien, le menuisier, le tapissier, le coiffeur (hommes), le salon (coiffure femmes, pédicures, manucures), et finalement les vendeurs ambulants !

 

Vous voilà maintenant situés, vous ne pourrez plus vous perdre dans mes explications !

 

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 17:28

Pierre Rabhi était au Burkina la semaine dernière.

L'occasion m'est donc offerte de parler un peu de lui...

Je n'ai pas la prétention de bien le connaitre, mais ayant baigné dans un milieu d'agriculture biologique, et ayant connu par mon village (Vesdun, ça bouge au centre!! hihi), Kokopeli (bio diversité et préservation des semencces), je trouve intéressant de lui consacrer un article...

Pierre Rabhi connait bien le Burkina. en 1981, il y était en tant que "paysan sans frontière"  à la demande du gouvernement et avec le soutien du CRIAD (Centre de relations internationales entre agriculteurs pour le développement), et a fait de nombreux allées et venues jusqu’en 1989.

Il est l’inventeur du concept « Oasis en tous lieux ». Il défend un mode de société plus respectueux des populations et de la terre et soutient le développement de pratiques agricoles respectueuses de l'environnement et préservant les ressources naturelles, l'agroécologie, notamment dans les pays arides[].

Il est venu au Burkina cette fois ci pour rencontrer le premier ministre et lui soumettre un projet d’agroécologie fondé sur la fumure organique. Les engrais chimiques sont produits à base de pétrole, et avec la crise du pétrole, les produits deviennent de plus en plus cher. C’est pourquoi l’agroécologie consiste à amener les populations a travailler la terre sans recourir à l’engrais dérivé du pétrole.

« L’agroécologie permet de produire aussi bien en quantité qu’en qualité. Elle aide en outre à préserver l’environnement et à régénérer les sols afin de transmettre aux générations futures des terres capables de les nourrir » explique-t-il.

Espérons que son message ait été bien entendu au premier ministère, et qu’il soit applicable très vite.

 

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26 septembre 2010 7 26 /09 /septembre /2010 06:26
Cette semaine, on part en France. J'ai choisi le portrait Thamara employée au centre maternel de Bobigny.

Thamara est la maitresse de maison du centre maternel et de la crèche familiale de Bobigny.

Ce centre accueille des femmes de moins de 25 ans, en difficultés et ayant au moins un enfant de moins de trois ans. Les professionnels du centre (assistantes maternelles, travailleurs sociaux, psychologues...) accompagnent ces jeunes mères dans leur processus de socialisation et dans leur rôle d'éducatrice de leurs enfants.

Thamara travaille au centre depuis son ouverture en 2006. Originaire d'Afrique du Sud, elle quitte bientôt le centre, non sans une certaine émotion, pour retourner dans son pays s'occuper des siens. Avec sa voix douce et son sourire à la Cesaria Evora, elle fut la gardienne des secrets et la consolatrice des coeurs. Sa présence chaleureuse rayonne au coeur de la vie quotidienne du centre.

"Ce qu’elles vivent, je peux vraiment le ressentir, parce que j’ai vécu dans la rue, sans savoir ce que je vais manger le soir. Sauf que moi je n’avais pas d’enfant. C’est encore plus dur pour elles. Je les vois parfois, elles sont dans leur appartement mais elles sont encore dans le fonctionnement de la rue, elles vivent au jour le jour, elles ont du mal à se projeter dans l’avenir. Petit à petit, on les voit se transformer. On les voit évoluer,  prendre de l’assurance. Parfois elles ne savent pas trop où aller mais on a réussi à faire décoller tous le monde ! Je trouve qu’on a fait du bon boulot, elles sont toutes parties bien, elles ont un appartement, elles ont quelque chose pour faire leur vie."

En offrant son épaule réconfortante aux mamans, elle apporte un équilibre et un amour sincère aux enfants.

 

N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez de ces portraits... Pour les voir tous passez par ici.

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23 septembre 2010 4 23 /09 /septembre /2010 17:34

Ce matin j'ai présenté les 3 mois de mon travail au STAF de l'ONG. Je le rappelle, j’ai effectuée une consultation sur l’évaluation des intervenants de la lutte contre le VIH dans deux régions du BF ; Restitution orale, et surtout succincte de 3 mois de données engrangées. Bon, c’était juste pour que toute l’équipe ait une idée de la lutte contre le VIH au Burkina.

Cette séance a été très enrichissante, après mon intervention et quelques questions, le débat c’est lancé sur les actions qu’on pourrait mener dans la région d’action de l’ONG. Mais la région où ils agissent déjà est une des régions ou la prévalence au VH est la plus faible au Burkina.

Maintenant, le personnel du programme concerné par mon étude au sein de l’ONG va lire mon rapport complet, et ainsi la dernière semaine va nous permettre de réfléchir et imaginer des solutions pour que l’on puisse proposer un plan d’action intéressant pour des « futurs bailleurs ».

Eh oui, il me reste juste une semaine de contrat.

Et après ?? Vous saurez très bientôt !! Mais ne vous inquiétez pas la suite est déjà préparé !

 

 

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 15:51

En cette année de cinquantenaire d’indépendance de bon nombre de pays de la sous région, un autre grand évènement se trament (ou s’est déjà déroulés) pour certains de ces pays : les élections présidentielles.

Après le Togo au mois de mars, la Guinée en attente de deuxième tour, le Burkina en route pour Kossiam (l’Elysée burkinabé) pour le 21 novembre, c’et la Côte d’Ivoire qui planifie aussi (à nouveau : planifier fin 2008, puis fin 2009) une élection présidentielle pour le 31 octobre prochain…

Les grandes figures de la Côte d’Ivoire sont arrivées au Burkina avant-hier (rappelons que Blaise Compaoré est le facilitateur de la « crise ivoirienne ») afin de préparer ces élections. Apparemment toutes les parties sont prêtes à voir se tenir ces élections, espérons qu’il en sera effectivement le cas… Réponse dans moins de 40 jours.

 

Au Burkina, pas de soucis de ce coté là, la campagne est lancé, Blaise a été investi « candidat » officiel pour plusieurs parti depuis quelques jours, d’autres candidats se sont fait connaitre, un autre candidat historique s’est retiré de la course (Laurent Bado). Ces élections se passeront à priori dans le calme et la sérénité, en attendant les prochaines dans 5 ans, qui poseront sans doute plus de problèmes. Affaire à suivre !

 

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20 septembre 2010 1 20 /09 /septembre /2010 14:40

Hier matin, je me suis réveillée avec une bon mal de dos (enfin d'omoplate droite dû certainement à une longue semaine penché sur l’ordinateur d’une chaise trop basse pour mon bureau, et d’un sommeil trop lourd pour ne pas sentir que j’étais mal positionnée !).

Bref, aïe aïe à chaque fois que je veux bouger mon bras droit.

Après la solution peu efficace des antis inflammatoires, Adama me propose d’en parler à la vieille pour qu’elle me masse et « tire » mon bras. Ayant déjà eu droit à cette expérience je ne m’oppose pas mais n’en pense pas moins. Les enfants me parlent de tous ceux à qui ont à tirer à qui le pied, à qui le doigt, à qui le bras, et qui ont versé des larmes ou crier… Sympa !!

La vieille aussi n’est pas trop partante car en général elle fait ça aux enfants (aux bébés), mais veux bien essayer.

Mais à cette heure ci (11h) il fait trop chaud, attendons que la nuit tombe !!

Finalement, il fait nuit, la vieille vient m’appeler, je menace les enfants qui me suive en rigolant, et je rentre dans la chambre de la vieille pour la première fois !

Elle me fait asseoir sur un petit tout petit tabouret (je comprendrais pourquoi après) et déshabiller. Elle prend un peu de beurre de karité et commence à masser mon dos endolorie en appuyant un peu. Hihi les enfants en font toujours un peu trop me dis je, ils m’ont « blagué ».

La vieille reprend un peu de beurre de karité, et le massage change du tout au tout… Je viens de comprendre que c’était juste un échauffement et que la « manipulation » commence… Aîe aïe Aîe, ouille ouille ouille, pinaise… Quand le dos est bien chaud et bien rouge, on passe au bras, et voilà pourquoi j’étais assis sur un tout tout petit tabouret, c’est pour qu’elle puisse tirer sur mon bras et me secouer comme on fait avec les bébés.

 

 

« Sémé » : c’est fini…

« Beogo zabre » : demain soir… Ah ? (si ça fait encore mal seulement.) ( ce matin ça va beaucoup mieux…)

Finalement, ça m’a fait beaucoup de bien, bien sur, et m’a si détendu que je tombais de sommeil après à peine 15 min de manip.

Je comprends pourquoi les bébés pleurent beaucoup et s’endorment très vite après leur bain-massage.

La plupart des vieilles connaissent ces massages, les bébés y passent tous, tous les jours dans les tous premiers mois de leur vie.

Energique mais efficace

 

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19 septembre 2010 7 19 /09 /septembre /2010 07:58

Comme je vous l'avais la semaine dernière, voici un nouveau portrait "ASMAE".

Cette semaine j'ai choisi celui de Josiane, assistante sociale au sein d'un des 6 partenaires d'Asmae au Liban : l'IRAP - Institut de rééducation audio-phonétique.

(Le Liban pour faire plaisir à Estelle et sa p'tite famille franco-libanaise qui s'agrandit!)

Fondé par des jeunes en 1960, l'IRAP accueille alors des enfants sourds et malentendants de 3 à 18 ans. En 1986, ils s'implantent dans le quartier d'Aïn Biacout où ils accueillent les enfants défavorisés de ce quartier mixte composé de chrétiens et de musulmans. Ils y ont trois centres : la maison Notre-Dame (jardin d'enfants, soutien scolaire, club de jeunes...), Ayadina (centre de travail, atelier pour les femmes) et un centre médico-social.

Le style de vie à l'IRAP est celui d’une famille, d’un foyer chaleureux qui lutte quotidiennement pour maintenir son ouverture d'esprit et la simplicité de ses rapports humains. Josiane est l'exemple vivant de cette joie de vivre, de cette simplicité, de cette énergie et cette amour des enfants de ce quartier, et de leurs familles.

Depuis 25 ans, Josiane oeuvre pour les gens de son quartier et aide ses familles à grandir.

 

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